Alertes épidémiques aux portes de Azazga !!!

Méningite à Iloulen,

11 cas de méningite ont été recensés lundi dans une école primaire à Iloula Oumalou, apprend-on auprès de sources médicales. Les enfants atteints de cette maladie ont été admis à l'hôpital de Azazga.

Deux enfants souffrent d'une méningite d'origine bactérienne (forme aiguë) et les neuf autres souffrent de méningite d'origine virale, selon nos sources. Les autorités sanitaires locales ont été contraintes de procéder à la vaccination de l'ensemble des enfants scolarisés dans l'école à titre préventif...

Le sida menace les Algériens et particulièrement les kabyles !

Selon le dernier bilan publié le 31 mars 2009 par les autorités sanitaires d’Alger, la capitale d'Algérie, le nombre de personnes qui se sont enregistrées sur la liste de l’infection du Sida en 2008 a atteint le chiffre de 80 047. Cela correspond à une augmentation de 14% en un an.

Depuis la découverte de la première personne contaminée du Sida en 1995, le nombre de victimes de cette maladie monstrueuse a atteint 1 035 000 dans toute la région. Parmi eux, plus de 170 000 ont été découverts à Alger. Aujourd’hui, cette région recense 34,5% de l’ensemble des personnes contaminées par le Sida de la région d'Alger. Si l’on ajoute à ce chiffre le nombre de personnes qui n’osent pas se révéler, ou celles qui ne savent pas qu’elles sont contaminées, les statistiques seront certainement encore plus choquantes.

Selon ce rapport annuel officiel, les porteurs du virus VIH ne savent pas comment ils l’ont attrapé, ni comment ils le transmettent aux autres, faute de moyens pour faire examiner leur état de santé.

Aujourd’hui le virus VIH à Alger ne se transmet plus par les utilisateurs de drogue ou par des rapports sexuels non protégés : il attaque également les gens qui mènent une vie régulière, normale, les étudiants, les jeunes mères de famille et même les personnes âgées. Tizi-Ouzou, Alger et la ville d'Oran sont devenues les zones triangulaires du Sida en Algérie, après la province d'Oran, où l’on plante et l’on vend des drogues. Or la population locale de la région d'Alger n’est toujours pas informée de la dangerosité de leur situation sanitaire.

Sept millions de personnes circulent entre Tizi-Ouzou et Alger. Les salons de beauté, les boîtes de nuit, les saunas et hammams, les cabinets médicaux et les hôpitaux non conformes à la régularité sanitaire... sont autant d’endroits qui échappent sans aucune difficulté aux yeux des « autorités ». Ils sont devenus les lieus favoris de la transmission du virus VIH.

Bien que la région d'Oran à cause de sa proximité avec le maroc, soit l’une des zones les plus dangereuses en ce qui concerne la transmission du virus du sida, les oranais n’ont toujours pas été équipés d’un système d’information adéquat. De plus, le sida reste un sujet tabou dans ce pays musulman, et les personnes contaminées n’osent pas aller voir les médecins, qui discriminent souvent les victimes.

Il n’existe que très peu d’information disponible sur le sujet en langue kabyle ou arabe. Le moyen d’accès aux informations nécessaires ainsi que les sources restent très limités. La plupart des algériens ne savent même pas combien ils sont proches de cette maladie. Sans compter la pauvreté et les pressions politique et économique, le sida est devenu aujourd’hui la plus grande menace de la vie algérienne, faute d’aide et de soutien.

peut être que les medecins accepte de ce mobiliser un peu partout en parlant de cette maladie SIDA et VIH dans des centre de vaccination, dispensaires etc.

Mais comme ça reste TABOU....