La pomme de terre

Actualités : LES CONSOMMATEURS RESIGNES
La pomme de terre à 75 DA le kilo

La mesure prise par les pouvoirs publics d’importer en masse de la pomme de terre pour approvisionner le marché national n’a eu aucune répercussion sur le prix du tubercule au niveau des étals. Aussi étrange que cela puisse paraître, le marché algérien ne semble pas obéir à la fameuse règle de l’offre et de la demande. Résultat des courses : les importateurs s’enrichissent et au bout de la chaîne, le simple consommateur continue de payer au prix fort ce légume.
Un tour dans les différents marchés de la capitale nous a permis de confirmer cet état de fait. Le kilogramme de ce légume qui constitue le principal composant des plats algériens a atteint hier le niveau record de 75 DA le kilogramme au marché Ali- Mellah au centre d’Alger. A l’image de celui-ci, d’autres étaient également inondés de ce produit, mais les prix restent désespérément élevés au grand dam du client. Au marché populaire de Bachdjarah dans la banlieue est d’Alger, réputé pour ses tarifs relativement bas, la pomme de terre est cédée entre 50 et 60 DA le kilo. Celle-ci provient essentiellement des entrepôts frigorifiques des régions productrices de l’intérieur du pays. «Ne vous fatiguez pas à chercher de la pomme de terre fraîche», nous répond un jeune vendeur qui propose le tubercule provenant des entrepôts frigorifiques de Aïn-Defla à 60 DA le kilogramme à notre question sur l’origine de sa marchandise. «Elle a été exportée frauduleusement vers la Tunisie», croit-il savoir. Comme lui, ils sont nombreux à vendre cette pomme de terre appelée communément «frigo». Peu importe son origine, pourvu que son aspect extérieur soit correct, les clients n’ont d’autre choix que de se résigner à acheter. «Avec l’approche du mois de Ramadan, le prix de la pomme de terre ne risque pas de baisser. Mais nous sommes obligés d’en acheter», témoigne une mère de famille. Chose que nous confirme un autre vendeur qui soutient fièrement être en mesure d’«écouler la marchandise à n’importe quel prix». Dans les travées du marché du quartier populeux de Bachdjarah, force est de constater que la pomme de terre importée n’arrive toujours pas à se faire une place sur les étals. La cause : «Elle se vend difficilement car le client rechigne à l’acheter en raison de son aspect extérieur », affirme-t-on. Proposée à 40 DA le kilogramme, celle-ci trouve toutefois preneur en dépit de sa peau brunâtre qui vire au noir et que d’aucuns affirment, à tort ou à raison, qu’elle est de mauvaise qualité. Une vieille dame qui vient d’acheter un kilogramme nous conseille d’en prendre. «Ne vous fiez pas à son aspect extérieur, elle est même plus bonne que la pomme de terre locale», nous assure-t-elle. Pour mettre en confiance d’éventuels clients, le vendeur de la pomme de terre importée, le seul sur le marché de Bachdjarah expose sur son étal un échantillon coupée en deux. «Regarde comment elle est à l’intérieur, sa chaire blanche est très nette», lance-t-il en servant une cliente.
Lotfi Mérad

J'émets maints vomis...

J'ai quelques difficultés à comprendre les messages d'Iratz. Ils sont lapidaires et très étranges.

467, cela fait. Oui, en effet, quatre cente soixante sept personnes m'ont dit ce que vous me dites...

C'est pas grave , il veux dire, je vomis plusieurs fois sur le texte ou sur le contenu ?

Iratz est un poète pamphlétaire...

SanS E POUR LE CENT.Il y a des mômes qui nous lisent, et je ne tiens point à les fourvoyer.

Une bonne raison de continuer...
Mais moi je suis ton lecteur! Même si....

il veux dire, je vomis plusieurs fois sur le texte ou sur le contenu ?
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glose erronée!



Iratz est un poète pamphletaire...
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Il manquait un Accent Grave pour votre qualificatif...

Quelquefois il est préférable de faire simple en s'exprimant clairement. Chacun de nous peut y gagner en compréhension et le débat peut prendre place réellement.

Je partage totalement ton point de vue...

Je tenterai, je n' y peux Nada, croyez moi.