L'ECHO DU PAYS...

La Kabylie a enregistré 38 incendies en deux jours, six personnes calcinées et des centaines d’hectares ravagés,

Six personnes sont mortes calcinées, dont une femme et ses deux enfants, un garçon et une fille en bas âge, au village Bouassem, dans la localité d’Ath Zmenzer. La quatrième victime est un homme d’une cinquantaine d’années habitant le village Ath Anane.

Les deux autres victimes sont des jeunes bénévoles brûlés alors qu’ils participaient à l’évacuation du village Ath Mesvah à Ath Douala. En outre, trois villages ont été évacués par les agents de la protection civile qui n’ont pas pu arrêter les flammes favorisée par le vent.

Au total, 38 incendies se sont déclarés en moins de 48 heures dans 16 commune de la Kabylie, à savoir Ath Douala, Iouadhiyen, Thigzirt, Iaâzoguen, Azeffoun, Voghni, Vouzguène, Draâ El-Mizan, Ath Ouaguenoun, Draâ Ben Khedda, Tizi-Rached, Ath Iraten, Aïn El-Hammam, Iferhounène, Maâtkas et Thizi Ouzou.

D’importants dégâts matériels ont également été déplorés. 596 hectares de forêts ont été dévorés par les flammes ainsi que 2 720 oliviers, 311 hectares de maquis et de broussailles, 12 hectares d’arbres fruitiers et 10 ruches. Une maison a également été brûlée dans la commune d’Ath Yahia, dans la commune de Ath Irathen.

Pour faire face à cette situation exceptionnelle, tous les moyens humains et matériels dont disposent les dix unités de la protection civile ont été mobilisés tout au long de la semaine.

Un plan Orsec pour le département de Tizi-Ouzou,

Un plan Orsec a été déclenché au lendemain des feux de forêt qui ont ravagé plusieurs localités du département de Tizi-Ouzou, le week-end dernier.

Une cellule de crise regroupant différents secteurs a été mise sur pied, pour permettre une meilleure prise en charge des sinistrés des feux de forêt. Des brigades mixtes ont été crées à cette fin. L’évaluation rapide des dégâts constitue également l’une des missions-phare de ces dernières.

Selon le communiqué, nombre de mesures ont été prises pour rétablir le réseau électrique de façon rapide et efficace. L’ensemble des moyens humains et matériels de la Protection civile, Forêts, des services extérieurs ont été mobilisés pour répondre aux premières urgences dès les premières heures du sinistre. La participation des départements de Bouira, M’sila, Sétif et Bordj Bou Areridj a été relevée, notamment en termes de fourniture de camions incendie. Ceci dit, pas moins de 638 éléments de la Protection civile ont été dépêchés sur le terrain avec un matériel roulant important, soit 41 camions anti-incendie, 16 ambulances dont 8 parvenus des secteurs sanitaires et 8 véhicules de commandement.

Des brigades pluridisciplinaires se sont rendues sur les lieux du sinistre. Ils ont pour mission de recenser les habitations touchées, les dégâts enregistrés dans le domaine de l’agriculture, cheptel, unités de production agroalimentaire, ainsi que d’apporter une aide psychologique et matérielle aux populations touchées.

C’est ainsi que ces mêmes équipes, constituées entre autres de psychologues et d’assistantes sociales en collaboration avec les équipes de proximité, ont procédé à la prise en charge psychologique des populations sinistrées, ainsi que le recensement de leurs besoins urgents, notamment en termes de denrées alimentaires et effets vestimentaires.

Par ailleurs, les équipes chargées de recenser les dégâts matériels ont communiqué les premiers chiffres, notamment relevant du secteur de l’agriculture. Il s’agit de pas moins de 2 800 ha dans les communes de Azazga, Draâ El Mizan, Maatkas, Souk El Tenine, Beni Douala, Béni Zmenzer, Béni Aissi, Tizi-Ouzou, Larbaa Nath Irathen, Irdjen, Mekla, Yakourene, Zekri, Bouzeguene, Idjeur, Akkerou, Aïn El Hammam, Draâ Ben Khedda, Souamaâ et Ath Khellil. Sur les 2 800 ha, 1 000 ha sont constitués d’oliveraies, 187 ha par différents autres espèces arboricoles, 1 613 ha de forêts maquis et parcours, ainsi que 591 ruches apicoles.

Une enveloppe financière pour la prise en charge des dégâts du sinistre,

L’ensemble des habitations détruites et/ou endommagées par les incendies meurtriers qui se sont déclarés mercredi et jeudi derniers dans la wilaya de Tizi Ouzou et qui ont, pour rappel, fait six morts, tous carbonisés, et des centaines d’hectares de forêts, de maquis, de broussailles et d’arboriculture, seront réhabilitées, Les services de la wilaya viennent, en effet, d y consacrer une enveloppe financière pour justement la prise en charge de ce volet. Selon le DLEP, 55 habitations ont été touchées par ces incendies, 17 dans la localité de Béni Zmenzer, 15 à Béni Aïssi 08 à Béni Douala, 12 à Azzefoun, 1 à Aït Chaffa, 01 à Ait Yahia (Aïn El Hammam) et 02 à Yakourène.

Chaque chef de famille dont l’habitation a été détruite et/ou endommagée par les flammes, sera indemnisé à hauteur, a indiqué, hier, le directeur de l’action sociale (DAS) lors du Conseil de l’exécutif de wilaya consacré au bilan du sinistre des 29 et 30 août derniers et à la rentrée sociale, de 25 millions de centimes.

Selon les bilans présentés hier en conseil de wilaya par les responsables de la Conservation des forêts et de la protection civile, la wilaya de Tizi Ouzou a, jusqu’au 25 août, enregistré 57 foyers d’incendies lesquels ont touché 565, 67 ha de forêts, de maquis et de broussaille dont 358 ha d’arboriculture. Une situation plus ou moins acceptable, pour reprendre le premier responsable du secteur des forêts à l’échelle de la wilaya qui compte selon ce responsable 112 000 ha de forêts. Dont 64 à 80 11% de cette superficie demeure sujette à ce phénomène (incendies, ndlr) car, a-t-il indiqué, la prise en charge de l’espace arboricole est très faible, ce qui favorise la propagation des feux. Selon le bilan de la conservation des forêts, les incendies meurtriers de mercredi et jeudi derniers ont touché 16 localités et ont coûté la vie à six personnes, toutes carbonisées, et occasionné d’énormes dégâts dont la perte de nombreuses têtes - de bovin et d’ovins -, d’élevage de volaille et de ruches.

A Béni Douala, lieu du drame, ce sont 2 613 ha qui ont été touché, contre 3 349 ha à Azazga. Concernant la superficie arboricole parcourue par les flammes, la conservation des forêts fait état de 4 700 ha à l’échelle de la wilaya durant ce sinistre dont 60% de l’olivier, soit, selon le directeur des services agricoles, 10% de pertes du potentiel arboricole de la wilaya.

Des pertes dont la prise en charge, selon les premières évaluations, nécessite quelques 26 milliards de centimes. Des évaluations établies après le recensement des dégâts. Lui succédant, le DAS est revenu sur les actions que son département a engagé durant le sinistre, entre autres, la prise en charge psychologique, l’aide et l’assistance aux familles touchées notamment à celles ayant été endeuillées, soins aux blessés et enfin un état des lieux établi à l’échelle de la wilaya après une enquête approfondie, en vue d’une quelconque indemnisation et/ou aide.

Lequel état des lieux fait ressortir que sur 65 familles «visitées», 13 ont été déclarées sinistrées donc nécessitant de l’aide de l’Etat.

Intervenant en dernier le premier magistrat de la wilaya a rappelé la nécessité d’en tirer les conséquences de cette tragédie, Il y a lieu, a-t-il dit, d’identifier les carences au niveau de certaines localités. «Là où il y a risque, il faut mettre une structure de lutte», a-t-il poursuivi relevant au passage l’insuffisance de telles structures réalisées jusque-là en fonction du découpage administratif qu’il faut à tout pris revoir particulièrement à Tizi Ouzou où à chaque foyer d’incendie déclaré, Il y a une population menacée.

je voudrais atirer votre attention sur ce qui s'est et ce qui se passe actuellement à Azazga
-l'etat des routes à azazga en tres mauvais état
-la circulation infernale et dangereuse avec des semi remorques qui traversent la ville à longueur de journee
-le manque de respect du code de la route et des personnes
j'ai passé mes vacances entre thacheroufth et Azazga et rouler sur ces routes n'etait pas une partie de plaisir
un jour nous sommes allees au marche de tizi bouchene en repartant il nous etait impossible de rentrer chez nous car un embouteillage monstre de 4h30 nous a immobilisees. où sommes nous ? à Paris ou à New york ?
j'ai passe

GrdPer a écrit:

Posté par thaazought le 07/09/2007 à 19:59:40 sur http://azazga.macreablog.com/

...
un jour nous sommes allees au marche de tizi bouchene en repartant il nous etait impossible de rentrer chez nous car un embouteillage monstre de 4h30 nous a immobilisees. où sommes nous ? à Paris ou à New york ?
j'ai passe

Tiens! Moi aussi j'ai les mêmes remarques à faire mais je vais rajouter à ces remarques , celle-çi : Je n'ai jamais vu autant de saleté à Azazga mais cette été , c'est mon constat , en plus d'un manque de civisisme manifeste! Vous me direz que c'est partout la même chose, je dirais NON!
Avant il y'avait un comité des villages qui s'occupait d'organiser des journées de nettoyage mais là ils doivent avoir plus important à faire . Je me demande quoi?! ( Je parle de tous les villages d'Azazga et particulierment de Cheurfa).

Pour une fois que toute Azazga veut se remettre à neuf avec des entreprises claudicantes , mais, d'Azazga: les routes tapissées, les trottoirs aux pavés,assainissement aux normes actuelles, éclairage flambant. Voilà que nous supportons plus les désagréments causés qui trainent, c'est vrais.
La saleté, ah!
Pour une fois que les habitants avaient été entendu grace à leur mobilisation. ils n' humeront plus de la fumée matin et soir.
Par ce fait un incinérateur s'impose pour absorber nos déchets.
Entretemps un autre désagréments.
Les comités de village veillent, le ramassage s'était arrêté brusquement, le résultat est là.

bonjour
je suis passe aussi cet ete à azazga et cela plus d'une fois, il est vrai que les journées passent et se ressemblent, entre le bruit,la salete, les indelicatesses des uns et des autres, les fetes, les embouteillages et j'en passe...
ne faut il pas se dire que c'est un passage oblige pour le renouveau de la ville
il est vrai que cela fait peut etre longtemps que les travaux perdurent mais il faut prendre son mal en patience, et d'ici quelques années (si dieu le veut), lorsque nous retournerons chez nous, se sera une belle ville d'azazga qui nous ouvrira ses portes avec de belles routes, des grands magasins etc...
alors patience, l'effort n'a jamais ete notre "fort"

De la patience, vous le dites bien il en faut, sinon que faire?

au fait on est où par rapport au ramassage des ordures, la décharge d'ighil bouzal est elle toujours fermée???

arezki a écrit:

De la patience, vous le dites bien il en faut, sinon que faire?

Il me souvient d'avoir résider à Alger, au Lotissement Michel, actuellement hay el-badr, du 15 Mai 1962 au 3 Juillet 1962, sous la protection du Cdt Azzedine et de la Z.A.A (Zone Autonome d'Alger) es qualité de militant, d'origine européenne, vivant sous la menace d'être abattu ou arrêté soit par l'OAS soit par l'armée française.

A cet époque il n'y avait plus de service de répurgation venant collecter les ordures ménagères et les risques d'épidémie étaient grand.

La ZAA et les responsables du FLN de l'époque (donc ceux de l'intérieur... à ne pas confondre avec d'autres) ont pris des décisions énergiques.

Le premier Algérien qui jetait ses ordures n'importe où et n'importe comment recevait d'abord un avertissement formulé très fort. S'il était repris une seconde fois il avait le droit de recevoir et le devoir de subir une bastonnade en règle. La troisième fois il fallait lui faire creuser son propre trou afin de ne pas fatiguer outre mesure les nettoyeurs et qu'il ne puisse plus salir le quartier.

Certaines et certains trouveront peut-être l'escalade des sanctions un peu courte mais c'était très efficace.

Tout Kouba, tout Hussein Dey, tous les quartiers d'Alger sous autorité de l'ALN/FLN (de cette époque, je reprécise à nouveau) furent très propres jusqu'à l'indépendance.

Il est parfois utile de revenir à d'anciennes traditions.

aeiou a écrit:

arezki a écrit:

De la patience, vous le dites bien il en faut, sinon que faire?

A cet époque il n'y avait plus de service de répurgation venant collecter les ordures ménagères et les risques d'épidémie étaient grand.



Le premier Algérien qui jetait ses ordures n'importe où et n'importe comment recevait d'abord un avertissement formulé très fort.

La discipline ou la discipline révolutionnaire, à cette époque était assimilée à une action de militantisme, comme objectif premier libérer le pays

oca a écrit:

au fait on est où par rapport au ramassage des ordures, la décharge d'ighil bouzal est elle toujours fermée???

Mon cher ami oca, tout d'abord merci de nous mettre un calendrier des matchs que l' oca aura à jouer.
Ensuite, les ordures et autres problèmes relevant de la rubrique écho du pays Je te fait une proposition de nous retrouver dans un café de ton choix pour murir ensemble certaines idées et faire part aux forumistes.
très amicalement.
Arezki

arezki a écrit:

oca a écrit:

au fait on est où par rapport au ramassage des ordures, la décharge d'ighil bouzal est elle toujours fermée???

Mon cher ami oca, tout d'abord merci de nous mettre un calendrier des matchs que l' oca aura à jouer.
Ensuite, les ordures et autres problèmes relevant de la rubrique écho du pays Je te fait une proposition de nous retrouver dans un café de ton choix pour murir ensemble certaines idées et faire part aux forumistes.
très amicalement.
Arezki

je crois que j'ai posé ma question sur la bonne rubrique ???????

sinon,
je vous remercie pour l'invitation !
certes je suis d'Azazga, mais depuis six ans je suis à alger où j'ai étudier et où je travail ... je ne viens que rarement sur azazga !!!
dès que je pourais je vous ferais signe !
a bientôt !

Citation :

je crois que j'ai posé ma question sur la bonne rubrique ???????

C'est la bonne rubrique y a rien à dire.
Bon courage pour la vie citadine.

Revue de presse - Kabylie : Des étrangers dans les maquis de l’ex-GSPC

Depuis l’allégeance du GSPC à la machine de mort de Oussama Ben Laden, El-Qaïda, les forces de sécurité, à pied d’œuvre contre les maquis islamistes, ne cessent de confirmer l’information selon laquelle des étrangers sont parmi les terroristes encerclés, notamment en Kabylie.

En effet, à Amdjoudh, aux alentours de Maâtkas, les forces combinées de l’ANP qui bouclaient ces maquis depuis des semaines, attestent que " parmi la trentaine de terroristes encerclés, figures des étrangers ", tenait à indiquer une sources très au fait de la situation qui prévaut en Kabylie. Cette même source a ajouté que ces éléments " peuvent être des nationalités, libyenne et tunisienne ".

Les services de sécurité qui avait mis hors d’état de nuire un terroriste, au cours d’un ratissage ces derniers jours, ont indiqué que cet éléments est de nationalité libyenne. Selon les investigations de ces mêmes services, d’autres élément de différentes nationalités ont rejoint l’ex-GSPC juste après l’annonce de son adhésion à El-Qaïda. Selon des témoignages de la population locale, " des étrangers à la wilaya ont intensifié leurs déplacements entre la forêt d’Ihasnawen, prés de Tizi Ouzou et celle de At Wanach vers At Dwala " avaient signalé les riverains de ces régions boisées. La présence d’éléments étrangers dans la wilaya de Tizi Ouzou pourrait avoir un lien pertinent avec la série d’enlèvements qu’a connue la Kabylie ces dernières années, estiment bon nombre d’observateurs de la scène sécuritaire régionale. Selon ces mêmes observateurs, la série d’enlèvements en Kabylie serait l’œuvre de ces terroristes qui sentaient le besoin en financement notamment après l’attaque avortée contre la brigade de Gendarmerie de Yakouren en juillet passé.

Prenant acte de la présence massive de terroristes islamistes dans la région, les services de sécurité, tout corps confondu, ont concocté un plan de sécurité draconien pour le mois sacré afin d’éviter à la population locale les assauts meurtriers des sanguinaires islamistes.

on devrait permettre a la population de s'armer et de s'entrainer correctement pour se defendre et defenfre les siens
les terroristes sont armes et entraines
les voleurs et les criminels de tous bords aussi ,meme que les prisons sont devenues un ecole de formation au banditisme
reste nous pauvres citoyens livres aux uns et aux autres

RECRUDESCENCE DES ACTES TERRORISTES À TIZI OUZOU,

Un policier assassiné et cinq militaires blessés,

La région de Aïn Zaouia, 40 kilomètres au sud de le département de Tizi Ouzou, a été le théâtre d’une incursion terroriste meurtrière, vendredi dernier.

A la veille de l’Aïd un policier, membre de la Bmpj, a été assassiné au niveau de la préfecture de ladite commune et plus précisément non loin de la cité Halaouane. Selon des témoignages concordants, trois musulmans armés jusqu’aux dents ont fait irruption, à une heure tardive, dans la cité, et ce, avant qu’un de leurs acolytes ne rentre à l’intérieur d’un local aménagé en guise de cafétéria pendant le carême. Le terroriste s’est alors dirigé vers sa cible pour lui tirer trois balles à bout portant. Le policier, Farid Taleb en l’occurrence, 35 ans, a été transporté en urgence, vers l’hôpital de la ville de Boghni où il a rendu son dernier soupir.

Cet acte terroriste a suscité un climat de panique et frayeur dans la région où les citoyens ont passé la fête dans l’émoi et la consternation d’autant plus que l’acte coïncide avec celui de l’assassinat, l’année dernière du président de l’Assemblée du département, Rabah Aïssat.

D’autre part, un barrage de l’ANP a été attaqué, jeudi, par les terroristes au lieu-dit Pont Noir, sur le CW n°128 reliant la ville de Tizi Ouzou à celle de Boghni. Cette attaque a fait cinq blessés dans les rangs des éléments de l’ANP. Selon des informations concordantes, l’attaque a eu lieu aux environs de 18 heures, soit quelques minutes avant la rupture du jeûne, au moment, sans doute, de la relève des militaires. Cet attentat s’est produit au niveau du lieu de l’accrochage qui avait, au début de la semaine dernière, opposé les musulmans armées aux éléments de l’ANP et à l’issue duquel trois terroristes ont été abattus et deux armes de type kalachnikov ont été récupérées.

Toujours durant la nuit de jeudi dernier, un autre acte similaire a été perpétré du côté de Zekri, commune d’Azazga, à environ 50 km à l’est du la préfecture du département de Tizi Ouzou. En effet, un important groupe terroriste a pris pour cible le siège de la garde communale, la brigade de la gendarmerie et le campement de l’ANP. N’ayant pas réussi à tromper la vigilance des services de sécurité, les terroristes ont été repoussés et ont dû se replier dans la forêt de Bounamane. A travers cet attentat, les terroristes veulent, apparemment, rééditer l’attaque de Yakouren, perpétrée le 13 juillet dernier, contre la brigade de la gendarmerie, le siège de la garde communale et le campement militaire.

En somme, c’est la recrudescence de l’activité terroriste dans le flanc sud du département de Tizi Ouzou où l’on a relevé pas moins de cinq attentats pendant le mois de carême. Le premier a eu lieu près de Boghni où une bombe a explosé au passage d’un convoi militaire. Une semaine après, un violent accrochage avait opposé les éléments de I’ANP à un groupe d’irréductibles, et lui s’est soldé, par la mise hors d’état de nuire de trois terroristes qui étaient à bord d’un fourgon de marque Boxer. Dans la région des Ouadhias les forces de sécurité ont mené la semaine écoulée, une vaste opération de recherche. Aussi, dans la localité de Thamda, à quelques encablures seulement de la ville des Genets, trois terroristes ont été abattus à l’issue d’une course poursuite des éléments de la police judiciaire qui ont réussi à récupérer trois armes de type kalachnikov.

Les hordes intégristes ont réagi, quelques jours plus tard, par un attentat qui a coûté la vie à un commandant de l’ANP à Mizrana, dans la Kabylie maritime.

Quatre morts dans des inondations en Kabylie,

uatre personnes sont mortes jeudi emportées par les crues des assifs gonflés par des pluies diluviennes dans la région de Tizi-Ouzou, en Kabylie, a annoncé vendredi la protection civile.

Trois personnes, dont un couple, ont trouvé la mort après avoir ont été emportés par les flots de assif Falli, à une dizaine de km au sud de Tizi Ouzou, a précisé la même source.

Les trois victimes, qui se déplaçait à bord de leurs voitures, ont été surprises par une soudaine crue de l'assif gonflé par des pluies torrentielles.

Un enfant de 10 ans est mort noyé après avoir été emporté par la crue d'un assif à Makouda, dans la même zone.
Le corp sans vie de cet enfant a été repêché vendredi par habitants de cette localité, selon la protection civile.

Les inondations ont également endommagé des dizaines d'habitations à Tizi Ouzou et dans le département voisin de Boumerdès.

Depuis mercredi, de fortes pluies se sont abattues sur plusieurs départements du centre de l'Algérie, provoquant d'importantes inondations et des dégâts aux routes et aux habitations.

Les services métérologiques prévoient une accalmie à partir de samedi.

Saâdaoui était chargé des contacts extérieurs du groupe terroriste,
Le n°2 du GSPC abattu à Azazga !!!

C’est sans doute un nouveau coup dur que viennent de porter les forces de sécurité aux groupes armés du GSPC en éliminant, mercredi dans la soirée, une de ses têtes à Tizi Ouzou.

Il s’agit, a-t-on appris de sources sûres, de Abdelhamid Saâdaoui, alias El-Heiythem, le trésorier chargé de la logistique au sein de cette organisation proche d’Al-Qaïda. C’est au niveau du barrage militaire fixe, mis en place depuis plusieurs mois à Issiakhen Oumedour, à une dizaine de kilomètres à l’est de la ville de Tizi Ouzou, en allant vers Azazga, que ce chef terroriste, âgé de 43 ans et originaire de la localité de Bordj Ménaïel, dans le département de Boumerdès, a été éliminé vers 20h par les soldats de l’ANP qui semblaient bien l’attendre puisqu’ils étaient en position de tir bien avant son arrivée sur les lieux.

En effet, selon notre source, cet islamiste, qui était à la tête du GSPC dans le département de Tizi Ouzou avant de rejoindre les groupes activant à Boumerdès, a été repéré dans la journée de mercredi à Alger en compagnie de deux de ses acolytes à bord d’un véhicule de marque 406. Tout de suite l’alerte fut donnée et les mouvements du véhicule suivis de très près.

Au moment de son élimination, un des trois terroristes a été déjà déposé. Il ne restait que deux dans ce véhicule qui, à peine apparu au niveau du barrage, fut criblé de balles, tuant sur le coup El-Heiythem et blessant son acolyte qui réussira à la faveur de la nuit à s’évaporer dans la nature.

Deux micro-ordinateurs portables, un document où il est notifié sa nomination récente comme chargé des relations extérieures avec Al-Qaïda, des sommes importantes en dinars et en devises, 19 portables dont un téléphone satellitaire Thuraya, deux pistolets-automatiques, deux grenades, une caisse contenant 350 balles de Kalachnikov, une radio-scanner ainsi qu’un permis de conduire falsifié constituent le “butin” récupéré dans la voiture de cette “chose” connu aussi pour être le bras droit du numéro un d’Al-Qaïda au pays du Maghreb, Moussab Abdelouadoud alias Abdelmalek Droukdel.

Acheminé vers la morgue du CHU Nédir-Mohamed de Tizi Ouzou, le corps du terroriste abattu a été immédiatement identifié comme celui d’Abdelhamid Saâdaoui, qui a rejoint les rangs du GIA au milieu des années 1990 puis du GSPC à sa création en 1998. Il est l’un des défenseurs des méthodes kamikazes adoptées par Abdelmalek Droukdel après avoir fait allégeance à la nébuleuse Al-Qaïda.

Il est à noter que l’élimination de ce chef terroriste intervient à moins d’une quinzaine de jours après la reddition de Abderrahmane alias K. L., le concepteur, producteur et fournisseur d’images vidéo et photos du GSPC à la chaîne qatarie Al-Jazeera pour faire la propagande du terrorisme. Elle intervient également tout juste un peu plus d’un mois après l’élimination début octobre dernier à Boghni, par les forces de l’ANP, de Sofiane El-Fassila alias Hareg Zoheir, qui n’est autre que le responsable exécutoire des attentats kamikazes, notamment ceux du 11 avril dernier, et connu aussi pour être le spécialiste des explosifs.

Parmi les terroristes abattus ce jour-là avec Sofiane El-Fassila, figurent également Tourab alias Abdelhamid Amir, “islamiste” de katibat El-Farouk et aussi Oussama Abou Ishak alias Rabah, spécialiste, lui aussi, dans la fabrication des voitures piégées.

Avant ceux-là, début septembre dernier, c’était Ali Diss, le conseiller militaire au sein du GSPC, et aussi Hamid Ersas, responsable militaire au sein de la même organisation qui ont été éliminés dans un accrochage avec les forces de sécurité non loin de la localité d’Ivoudhrarène, dans la le département de Tizi Ouzou.

Depuis, plusieurs autres terroristes, une dizaine au moins, ont été éliminés dans le département de Tizi Ouzou, et ce, sans compter la reddition au moins de 6 terroristes durant ces deux derniers mois.

Un état de faits qui porte inévitablement à qualifier la lutte antiterrosiste de grand succès au moment où les groupes armés ne cessent d’essuyer des revers. Avec autant d'islamistes éliminés, le GSPC se trouve tout simplement décapité.

Double attentat à Alger : 22 morts, selon un bilan officiel,
mardi 11 décembre 2007 18h12



Deux attentats simultanés à la voiture piégée ont été perpétrés mardi matin à Alger, l'un devant le Conseil constitutionnel à Ben Aknoun, l'autre devant le siège du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) dans le quartier résidentiel voisin de Hydra. Selon un bilan officiel provisoire, il y aurait au moins 22 morts. De sources hospitalières, le bilan s'élèverait à au moins 67 morts. L'ONU a estimé que le UNHCR était clairement la cible d'un des deux attentats. Aucune victime française n'est à déplorer.

Nouveau bilan pour les deux attentats de mardi matin à Alger. Selon un bilan officiel provisoire, annoncé dans la soirée par le ministre de l'Intérieur lors d'une conférence de presse, il y a au moins 22 morts. Yazid Zerhouni a ajouté que ces attentats avaient fait 177 blessés, dont 55 ont été admis dans des hôpitaux. De sources hospitalières, le bilan s'élèverait à 67 morts. Les deux attentats se sont produits à Ben Aknoun près des sièges du Conseil constitutionnel et de la Cour suprême et à Hydra contre le siège du Haut Commissariat aux réfugiés des Nations-Unies (UNHCR) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). L'attentat à la voiture piégée contre le siège du UNHCR a fait, à lui seul, 12 morts, a annoncé Yazid Zerhouni. Parmi ces morts, figurent dix civils et deux policiers, a ajouté le ministre. Il n'a pas précisé le nombre d'employés de l'ONU figurant parmi ces morts.

Les deux attentats, qui n'ont pas été revendiqués, ont été perpétrés par "des voitures piégées, dont une avec un kamikaze à bord", selon le ministre de l'Intérieur qui s'est rendu sur les lieux. Ce dernier a ajouté que les autorités algériennes sont persuadées que le double attentat d'Alger est l'oeuvre d'Al Qaïda au Maghreb islamique (ex-GSPC). L'organisation de ces deux attentats simultanés rappelle en effet ceux du 11 avril dernier, revendiqués par le GSPC algérien, devenu la branche du réseau Al-Qaïda au Maghreb islamique : deux voitures piégées avaient explosé, l'une visant le Palais du gouvernement, en centre-ville, l'autre contre un commissariat de la banlieue Est. On avait dénombré au moins 30 morts et plus de 200 blessés.

Les explosions ont causé d'importants dégâts matériels dans les immeubles environnants. D'épaisses colonnes de fumée noire se dégageaient des décombres et des carcasses de véhicules à proximié. La première explosion a été provoquée par une voiture piégée lancée de plein fouet contre un bus de transport d'étudiants bondé, qui se dirigeait vers la Faculté de droit, devant la Cour suprême, la plus haute juridiction d'Algérie, et sa voisine la Cour constitutionnelle, un bâtiment neuf de style mauresque tout récemment inauguré par le président Abdelaziz Bouteflika. Le second attentat, perpétré par un kamikaze à bord d'un véhicule piégé, a été commis aux abords du siège du HCR dans le quartier voisin de Hydra, une zone diplomatique et résidentielle, pourtant très sécurisée. Hydra abrite plusieurs ministères, dont ceux de l'Energie et des Finances, ainsi que des chancelleries et résidences diplomatiques. De nombreux étrangers et des hauts dignitaires de l'Etat vivent aussi dans ce quartier huppé.

Ces deux attentats surviennent après deux mois d'accalmie en octobre et novembre, période marquée par une décrue spectaculaire de la violence islamiste. Auparavant, Al-Qaïda Maghreb avait revendiqué le 6 septembre dernier, l'attentat-suicide particulièrement spectaculaire commis contre le cortège du président algérien Abdelaziz Bouteflika à Batna : 22 morts et plus de 100 blessés. Même revendication pour un autre attentat-suicide contre une caserne de gardes-côtes à Dellys, le 8 septembre : 32 morts.

Le président français Nicolas Sarkozy a "condamné fermement" les deux attentats d'Alger, qu'il a qualifiés d'"actes barbares et odieux", précisant qu'il l'avait exprimé le "soutien" de la France lors d'un entretien téléphonique avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika. La Maison Blanche a également condamné des actes de "violence insensée". Le haut commissaire du HCR, Antonio Guterres, a lui déclaré que les Nations unies étaient clairement la cible d'un des deux attentats.

j'ai lu ce soir 65 morts

Au moins six attaques terroristes simultanées mercredi soir à Tizi Ouzou,

Au moins six attaques terroristes contre les forces de sécurité ont été enregistrées durant la soirée de mercredi à travers le territoire de la wilaya de Tizi Ouzou, a appris notre service d'information auprès de sources sécuritaires locales.

Ces attaques ont commencé vers 17 h à Mizrana (nord de la wilaya). Les terroristes ont ciblé un poste de surveillance de l’ANP faisant deux blessés parmi les militaires. Trois heures plus tard, vers 20 h, le commissariat de Azazga essuie des tirs nourris de la part d’un groupe armé, causant des dégâts matériels légers à l’hôtel de police. Presque simultanément, un barrage mixte des forces de sécurité sur la route reliant Azazga à Bouzguene à l’est de la wilaya est attaqué par des terroristes. Le village d’Ait Ouarzedine près de Tadmait n’a pas été épargné par la violence terroriste. Le détachement local de la garde communale a été la l’objet de tirs de la part d’un groupe armé dont on ignore le nombre. Et à Tizi Ghenif, au sud de la wilaya, des forces de sécurité ont été victimes d’une attaque à main armée menée par un groupe islamiste radical.

Exceptée l’attaque de Mizrana qui a fait deux blessés, aucune autre victime n’a été enregistrée dans les autres attentats, perpétrées presque simultanément par les islamistes de l’ex-GSPC, devenu Al Qaida au Maghreb islamique. Selon nos sources, les terroristes cherchent, via ces attaques, à montrer que leur force de frappe reste intacte malgré l’élimination par l’armée de plusieurs émirs et terroristes de la zone II de l’ex-GSPC.