AZAZGA ( Ieêzoguene - Thamourth aâzizene ) - FRANCE - KABYLIE /ALGÉRIE
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 L'ECHO DU PAYS...

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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty05.09.08 15:37

moi aussi je connais ça, nous n'avons pas de maison pour le moment, mais on va commencer à construire l'année prochaine si tout va bien inch'Allah.
Rien de tel que son petit chez soi.
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty05.09.08 15:47

Mon adage :
"Mieux vaut un petit chez-soi, qu'un grand chez les autres"
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty05.09.08 16:04

inchallah a mistmurth ! avoir un petit chez soi c'est merveilleux. quand j'ai mis mes pieds pour la premiere fois dans ma maison je n'y croyais pas. je me repetais... je suis chez moi... je fais ce que je veux...quand je veux...
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty05.09.08 16:22

LOL
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty05.09.08 17:28

ce n'est pas une reponse lol !
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty05.09.08 17:46

thaazought a écrit:
... je me repetais... je suis chez moi... je fais ce que je veux...quand je veux...
C'est à la fois beau et émouvant !
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty06.09.08 9:31

ah super , moi aussi je veux avoir un chez moi pour dire ça. maintenant je dis "oh mon dieu il faut encore que je supporte tout, je ne suis pas libre et mes enfants non plus". j'ai hate d'avoir ça aussi. pas facile de faire une affaire làbà , tout le monde n'est pas honnete. que faire dans ces cas. sur qui compter. si je pouvais construire à azazga c'ets facile ; mes freres seront là ; mais le pb c'est ailleurs et je ne fais confiance à personne.
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty06.09.08 9:33

alors achete une maison toute faite et tu n'aura aucun probleme
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty06.09.08 9:35

vous m'avez fait rire avec vos expressions thaazought
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty06.09.08 9:39

pourquoi a mistmurth ?
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty06.09.08 9:40

c'est pourtant vrai mais c'est la manière dont vous l'avez dit, ça me fait penser à quelqu'un
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty06.09.08 9:41

alors tu me connais
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty06.09.08 9:41

non non
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty06.09.08 9:43

Citation :
mes freres seront là ; mais le pb c'est ailleurs et je ne fais confiance à personne.
Non amane il y a des gens de confiance il faut les trouver c est tout
Il faut faire des engagements par tranche
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty06.09.08 9:43

je pensais avoir un idée sur vous mais en fait non puisque vous n'avez pas encore la quarantaine et la personne à qui je pensais a plus de 40 ans
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty06.09.08 9:46

tu parle pour qui msitmurth ?
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty06.09.08 9:48

oui arezki, mais les gens de làbà bouffe l'argent de ceux qui venlent construire, ils pensent qu'on dort sur l'or. mais toi par exemple tu pourras me trouver quelqu'un sur qui compter à 100 %.
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty06.09.08 9:49

je parle à vous thaazought
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty06.09.08 9:54

amane a écrit:
oui arezki, mais les gens de làbà bouffe l'argent de ceux qui venlent construire, ils pensent qu'on dort sur l'or. mais toi par exemple tu pourras me trouver quelqu'un sur qui compter à 100 %.
Oui, une adresse sur ta mp et tu fais suivre par une personne de ton choix
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty06.09.08 9:58

oui j'ai plus de quarante ans
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty06.09.08 12:48

GrdPer a écrit:
De Takhoukht à Tigzirt, sur les traces du GSPC

L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Voyage-kabylie

Vendredi 29 août 2008. 9h. On embarque dans la voiture à destination de Tizi Ouzou. Mission : raconter la Kabylie du dedans, faire parler ses routes et ses chemins vicinaux, ses villages haut perchés et ses hameaux reculés, avec, dans notre besace, quelques questions lancinantes sur la sécurité en Kabylie et la réelle emprise du GSPC sur le quotidien d’une région qu’on dit accablée par le terrorisme.

L’autoroute Alger-Tizi Ouzou est fluide en ce jour de repos hebdomadaire. Après une soixantaine de kilomètres, s’annoncent les Issers. La ville qui a été ébranlée par l’un des attentats les plus sanglants de l’histoire du terrorisme dans notre pays.

C’était le 19 août dernier lorsqu’un kamikaze s’était fait exploser devant la fameuse école de gendarmerie des Issers, emportant avec lui 43 jeunes bacheliers qui rêvaient de devenir « darkis ». Une simple bâche en nylon, de couleur noir, recouvre la béance laissée par l’attentat dans le mur d’enceinte de l’école. Des gendarmes en faction, gilet de rigueur et kalachnikov en évidence, veillent sur le lieu sans paranoïa excessive. La vie semble avoir vite repris ses droits.

10h25. Arrivée à Tizi Ouzou, celle-ci est brûlante et apathique en ce vendredi caniculaire. Peu d’animation autour du quartier culte des Genêts. Les stigmates de l’attentat du 3 août dernier qui avait ciblé le siège de la direction régionale des renseignements généraux sont encore visibles. L’attentat n’avait pas fait de morts, mais en revanche 25 personnes ont été blessées. Le bâtiment des RG a une petite mine. Le flanc d’un immeuble mitoyen est enduit de ciment, signe de récents travaux de restauration à l’endroit des appartements touchés par l’attentat. Certains magasins arborent des rideaux de fer défoncés par le souffle de l’explosion.

11h. Les journalistes du bureau de Tizi Ouzou nous apprennent que la veille, un groupe armé a assassiné un policier dans un village près de Boghni. Tout de suite sans tarder, nous empruntons, en compagnie de Mourad, notre précieux accompagnateur qui connaît la Kabylie comme sa poche, la route de Boghni. Nous passons par Maâtkas et Mechtras. La route est déserte en ce milieu de journée et serpente à travers un labyrinthe sinueux de bandes asphaltées s’enfonçant dans la Kabylie profonde. Le soleil cuisant transforme la voiture en four à micro-ondes. «Cette région était particulièrement connue pour la fréquence des kidnappings qui s’y opéraient», dit Mourad. Dans la ville de Maâtkas, située à quelque 25 km au sud de Tizi Ouzou, l’ambiance est plutôt bon enfant. Les cafés sont bondés. L’ancien commissariat qui fut ciblé par une attaque terroriste le 10 novembre 2007 a été soigneusement remis sur pied.

Le spectre des kidnappings

Des buses de protection condamnent l’accès comme aux abords de tous les commissariats et autres brigades de Kabylie. Karim, 28 ans, tenancier d’un kiosque du centre-ville où il vend toutes sortes de babioles, est euphorique. «C’est la paix totale à Maâtkas», lance-t-il. «Certes, il y a quelques escarmouches de temps à autre, mais ce n’est pas en ville. Cela se passe plutôt dans certains hameaux isolés», assure-t-il, avant d’ajouter : «Voilà quatorze ans que je fais du commerce, jamais je n’ai eu affaire aux terroristes. Il m’arrive de prendre la route à minuit, à une heure ou deux heures du matin, je n’ai jamais eu le moindre problème.» Pourtant, à se fier aux statistiques, il y a de quoi tempérer l’enthousiasme de notre ami. «Un kidnapping sur dix en Algérie a lieu en Kabylie. Un enlèvement sur trois commis à Tizi Ouzou a pour théâtre la localité de Maâtkas. Cette commune déshéritée du sud de la wilaya comptabilise à elle seule 8 affaires sur les 24 cas de rapt enregistrés ces deux dernières années dans la région», peut-on lire dans un reportage. Quelques kilomètres plus loin, Souk El Thenine. On traverse Mechtras (phonétiquement Amechrass) au milieu d’un pic de chaleur avant de chuter à Boghni, à environ 40 km au sud de Tizi Ouzou. La dernière fois que nous sommes venus ici, c’était en juillet 2003, alertés par une autre attaque terroriste, un faux barrage dressé à quelques encablures d’ici. Un blindé de la police veille sur le siège de la sûreté de daïra. La plupart des commerces sont fermés. Une cité est élevée sur les décombres de l’ancienne brigade de gendarmerie emportée par le torrent fielleux des émeutes du printemps noir. «Ici, c’est le chômage de luxe. Les entreprises de réalisation butent sur des avis d’infructuosité faute de main-d’œuvre», précise un enseignant, avant de poursuivre : «En Kabylie, tout le monde construit.» De fait, le secteur du bâtiment à usage privé est l’un des rares pourvoyeurs d’emploi. Notre interlocuteur confirme le drame qui nous a fait venir. «L’assassinat a eu lieu au village de Assi Youcef, à six kilomètres d’ici. Je l’ai échappé belle. Ce coin était mon coin préféré et j’y suis passé dans l’après-midi», confie-t-il. D’après lui, la région connaît un «calme précaire». «Il suffit d’un rien pour que tout bascule», commente-t-il. «La Kabylie est belle et maudite», soupire le jeune professeur. «Elle a beaucoup enduré durant la guerre de libération et ça continue. Elle est de tous les combats et cela lui pèse.»

«Ayemma Azizen !»

14h passées. Nous nous engageons sur une route déserte qui s’allonge jusqu’à Thala Guilef, à l’ombre du massif du Djurdjura. A mi-chemin, entre la ville de Boghni et le village d’Assi Youcef, surgit un petit locale où se rencontrent les villageois, niché dans un verger de figuiers, au lieudit Azaghar. C'est le théatre de ce drame. Les habitués de ce lieu ainsi que les proches de la victime sont atterrés. Au début, les villageois, gagnés par un sentiment de colère sourde jumelé à quelque crainte légitime de représailles, refusent de nous parler, mais les langues finissent par se délier. On nous conduit au lieu exact où le défunt Saïd Belkessem, 32 ans, fut froidement égorgé avant d’être décapité. C’était le jeudi 28 août. Le sang encore frais de la victime s’épanchait sur le sol, au seuil d’une porte latérale donnant sur le local. Un chiffon ensanglanté semble être le dernier indice matériel de la rafle barbare. «Il était 21h30 quand trois individus, revêtant des tenues de la BMPJ, ont fait irruption dans le local», raconte l’un des témoins. «Les assaillants ont procédé à un contrôle de papiers comme s’ils étaient de la police. Ils faisaient mine de rechercher du kif pour faire diversion. Puis, un groupe de barbus, armés de kalachnikovs, est arrivé. Ils nous ont sermonnés avant de nous racketter et de nous délester de notre argent. En examinant les papiers, ils se sont arrêtés devant Saïd. Ils lui ont demandé ses papiers ; il n’en avait pas. Ils l’ont fouillé et n’ont trouvé que la clé de sa voiture.

Ils ont fouillé dans la voiture et ont trouvé sa carte professionnelle. Ils l’ont entraîné dans les toilettes, l’ont roué de coups en le traitant de "taghout". Un terroriste disait : Ce sont ces gens-là qui font du mal en prison. Le défunt criait "laissez-moi, je n’ai rien fait". Ils l’ont égorgé, lui ont coupé la tête et traîné son tronc jusqu’au champ de figuiers où ils l’ont abandonné. Ses dernières paroles étaient : "Ayemma azizen !" (Maman chérie).» Une fois leur forfait accompli, les assaillants ont mis le feu au véhicule de la victime, une 206. La voiture, complètement calcinée, gisait près du bar. Des débris de bouteilles jonchaient le sol. «Vingt minutes après l’attaque, qui a duré plus de deux heures, l’armée a encerclé les lieux», poursuit l’un des rescapés de cette descente meurtrière. A notre passage, les éléments de l’ANP étaient encore dans les alentours. Les terroristes ont, par ailleurs, enlevé un émigré avant de le relâcher. Les villageois affirment à l’unisson que c’est la première fois qu’ils avaient affaire aux hordes du GSPC. «Jamais nous n’avons subi la moindre attaque», disent-ils. Une paix fragile que les habitants d’Assi Youcef souhaitent vite retrouver. «Il faut qu’on se réveille. Il faut qu’on se ressaisisse !», martèle un villageois, indigné. Certains ont émis le vœu de voir la région davantage sécurisée, d’autres qu’il n’y ait pas trop d’uniformes dans le paysage. Aussi, d’aucuns se sont montrés réfractaires à l’idée du retour des gendarmes. «Nous voulons rester loin de tout ça. On ne veut être ni avec el houkouma, ni du côté des terroristes. Qu’on nous laisse en dehors de tout ça !», éructe un jeune du village. Un autre renchérit : «Chacun est libre de faire ce qui lui plaît, chacun est libre de prier ou de boire. Nous n’avons pas besoin de directeur de conscience.»

La kabylie est contre-pouvoir

Nous quittons Assi Youcef sur cette image douloureuse qui donne froid dans le dos. Présence discrète des services de sécurité sur la route. On nous déconseille vivement d’emprunter la RN128, reliant Boghni à Tizi Ouzou, réputée pour être un coupe-gorge.

Prochaine étape : Béni Douala. Chemin faisant, on observe une halte aux Ouadhias, le temps de se désaltérer dans un café. La ville connaît une animation passable en ce vendredi après-midi.

15h40. Nous voici à Béni Douala, la ville d’où était partie l’étincelle des événements du printemps noir suite à l’assassinat le 18 avril 2001 d'un jeune. 12 terroristes avaient été éliminés dans les maquis de la région le 7 août dernier suite à une opération spectaculaire, exécutée par un hélicoptère de combat. Nous voici à Taourirt Moussa. Longue discussion avec Malika une immigrés qui nous apprend d’un ton jovial, commentant la situation générale en Kabylie, dira : «Je suis ici depuis deux mois. Mon mari qui est en France, apeuré par tout ce qui se raconte, m’a appelée en catastrophe en me disant "qu’est-ce qui se passe ?" Pour moi, rien n’a changé. Il y avait une opération militaire à côté, et ici, dans thajemaïth du village, il y avait une fête. Les gens étaient à la fête du mariage le plus normalement du monde.» Et de souligner : «Il est temps que les uns et les autres comprennent que la Kabylie n’est pas un fusible à la merci des luttes de clans ou je ne sais quoi d’autre. La Kabylie a besoin de sérénité. Il y a une volonté de clochardiser cette région, en plus de son isolement sur le plan économique, parce que la Kabylie est isolée économiquement. La Kabylie subit le terrorisme depuis maintenant plus d’une décennie. Le terrorisme islamiste n’est qu’une facette d’un terrorisme global à plusieurs dimensions.»

Pour cet homme d’un certain âge, ancien employé à l’Eniem, il y a eu «transfert du terrorisme vers la Kabylie», parce que, dit-il, «la Kabylie est un contre-pouvoir». «L’Algérie est un volcan en hibernation », prédit-il. Un jeune étudiant en sciences politiques enchaîne : «On veut casser la Kabylie. Il n’y a aucun investissement dans la région. L’insécurité ajoutée aux entraves bureaucratiques découragent les investisseurs.»

Tizi-Ouzou, la ville morte

En rentrant à Tizi Ouzou, nous prenons la route de Béni Zmenzer et Bouhinoun. Le village de Béni Zmenzer est en effervescence ce vendredi soir à telle enseigne que le trafic bouchonne carrément par endroits. Des cortèges nuptiaux paradent gaiement d’un village à l’autre en faisant retentir leurs klaxons aux quatre coins du Djurdjura. Le soir, Tizi est ville morte. L’hôtel Belloua où nous passerons la nuit est tranquille. Les restos de la ville ont fermé tôt.

Samedi 30 août. Tizi grouille de bon matin. Nous la quittons pour Yakouren, à une cinquantaine de kilomètres sur la RN12. La charmante ville forestière, située en amont d’Azazga, avait été le théâtre d’effroyables affrontements en juillet 2007. Une faune de vendeurs de poterie et autres produits artisanaux s’agite en contrebas de l’hôtel Tamgout. Des familles improvisent des pique-niques à l’ombre de bois de cèdre mal entretenus et colonisés par les détritus. Le trafic automobile est dense. La route d’Adekar est très prisée par les voyageurs souhaitant se rendre à Vgueyeth, Jijel et autres villes de l’Est. Un vendeur de poterie nos dit : "Yakouren n’est pas l’Afghanistan", ce qu’il est aisé de confirmer.
Retour à Azazga avant de bifurquer par la route de Cherfa n’Vehloul, Ifigha et Vouzguène vers les hauteurs de Assif El Hammam et pousser jusqu’à Ivoudhrarèn…
Voulez-vous connaître la suite de cette escapade ?
Car j'ai l'impression qu'elle n'a succité aucun intérêt !!!
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty06.09.08 14:21

oui bien-sur
il y a quelques jours,sur paris je discutai avec une commercante,elle a perdu son frère qui était gendarme dans cet attentat,elle est partit aussitot en algérie.
c4EST TRISTE TRISTE ?TRISTE
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty06.09.08 14:22

escusez je me suis mal exprimé, son frère était gendarme et est décédé,dans l'attentat de la dernière fois
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty07.09.08 23:01

Apparemment cela n'intéresse vraiment personne !!!
A part Aziza, comme d'habitude.

Et bien, je mets quand même la suite, car moi ça m'intéresse. Mais libre à vous de lire ou pas...
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MessageSujet: Re: L'ECHO DU PAYS...   L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Empty07.09.08 23:05

Ath-Yahia, Ath-Yanni, Ath-Chaffaâ, Azzefoun... la mémoire des collines oubliées

L'ECHO DU PAYS... - Page 11 Article3236

Dans cette deuxième et dernière partie de notre carnet, nous poursuivons notre périple kabyle en égrenant le chapelet des villages du Djurdjura et en revisitant tous ces lieux éprouvés par le terrorisme qui ont affronté la pègre du GSPC avec courage et dignité.

C’est aussi l’occasion pour nous de questionner la mémoire passée et présente de ces contrées altières. Samedi 30 août. 13h50. Nous quittons Yakouren en mettant le cap sur Aïn-El-Hammam (ex-Michelet).

Nous traversons difficilement la ville d’Azazga en raison d’un bouchon monstre à hauteur de l’hôpital. Mourad, notre accompagnateur, fait un détour par l’agence BDL qui avait été attaquée le 23 mars 2004. Il estime que le banditisme «de droit commun» s’est mélangé au terrorisme dans ce genre d’affaires.

Imposant barrage militaire à l’intersection des routes de Mekla et Ifarhounane. Des fûts et des pneus sont mis à contribution pour donner consistance au check-point. Au-delà de ce barrage, la route ne fera que monter à travers un entrelacs de virages tortueux.

Nous roulons une bonne demi-heure au milieu d’un paysage vertigineux. Impression d’un territoire en chantier avec toutes ces maisons en construction, ces fers d’attente hérissant les terrasses de carcasses inachevées, contrastant avec les vieilles masures en pierre, d’allure traditionnelle, coiffées de tuiles rouges. On notera que les collines et les valons que nous enfilons n’arborent pas de marques d’incendies à l’exception de certains buissons.

«C’est que le feu a tout dévoré l’année dernière», commente un habitant de Beni-Zmenzer. 14h55. Nous arrivons enfin à Ath-Hichem, village connu pour sa fête du tapis. On enchaîne sur Ath-Yahia, une zone difficile où il y a eu quelques attentats comme ce guet-apens tendu le 5 juillet 2007 au préfet de Tizi-Ouzou et auquel ce dernier avait miraculeusement échappé.

D’ailleurs, un important barrage contrôle le carrefour principal d’Aït-Yahia, un barrage mixte ANP-gendarmerie soutenu par une unité de gardes communaux. Un chemin vicinal reliant Aïn-El-Hammam à Ath-Yahia est carrément obstrué par un tronc d’arbre et un monticule de terre. Derrière la barricade s’élève une caserne. Un ébéniste travaillant dans une menuiserie jouxtant ce barrage raconte : «Ils ont barré la route juste après l’attentat des Issers. Depuis, les affaires marchent moins pour nous.»

Un cafetier à Michelet lance pour sa part : «Ici, c’est la loi de l’euro», allusion au rush des émigrés et à l’apport de la diaspora kabyle en France qui contribue à monter de petites affaires au village.

Sa majesté le Djurdjura 15h30. Nous quittons Aïn-El-Hammam pour Ath-Yanni en transitant par Souk-El-Hed, alias Yatafène, commune enfoncée dans une sorte de cuvette. Une route discrète mène d’El-Had vers Ighil-Bamas. Une escouade de gardes communaux occupe l’artère principale de Yatafène.

Le tronçon El-Had / Ath-Yanni qui se fraie un chemin en plein maquis n’est pas très animé. Il y règne une pesante tranquillité mâtinée d’une appréhension diffuse. Au terme de 7 km de virages, nous voici à «Atranchi», intersection entre le village d’Ath-Yanni et celui d’Ath-Eurbah qui annonce la commune d’Ivoudrarène et «thadarth» de Ouadnane.

Thikjda : 31 km indique une plaque. Un impressionnant barrage mixte gendarmerie-ANP contrôle cet important carrefour. Des militaires sont embusqués dans des guérites en forme de buses tandis que des sentinelles sont tapies derrière des sacs de sable. Pour rappel, le 4 mars 2007, un convoi de la brigade de gendarmerie de Ath-Yanni en provenance de Thakhoukhth était tombé dans une embuscade meurtrière qui avait fait sept morts parmi eux. 16h45. Nous voici enfin dans la capitale du bijou kabyle.

Des hauteurs d’Ath-Yanni, la vue est imprenable. Le Djurdjura émerge à présent dans toute sa majesté, dominant somptueusement une mer de crêtes verdoyantes serties de villages immaculés qui se transforment la nuit venue en guirlandes de lumière semblables à des constellations d’étoiles terrestres illuminant toute la Kabylie.

Rien n’indique qu’en contrebas de ce magnifique belvédère est tapie l’infanterie du GSPC. Le soleil continue de darder ses rayons par-delà les collines oubliées.

Le village (il s’agît plutôt d’une confédération de 13 villages) connaît une ambiance douceâtre de fin de vacances, entre torpeur et chassé-croisé des grands vagues des émigrés qui viennent passer un séjour au pays.

Ballet de jeunes filles en fleurs flânant allégrement en toute quiétude tandis que les jeunes vaquent à leurs papotages favoris dans l’hospitalité des cafés. La brigade de gendarmerie est toujours là, affichant une présence discrète.

«Ils n’oseront pas s’attaquer à la population» La fête du bijou qui s’est déroulée du 24 juillet au 1er août a été un succès, à en croire ce bijoutier qui nous déclare : «Il y avait du monde, mais les gens achètent moins. Les Algériens sont saignés. Le kilo d’argent qui faisait 2,4 millions de centimes a grimpé à 54 000 DA en l’espace de six mois.»

Il ajoute : «Globalement, il y a eu tout de même moins d’affluence ces derniers temps en raison d’un important ratissage qui a eu lieu il y a deux mois. Quand les gens voient ça, ils concluent à un climat de guerre alors qu’il n’en est rien.»

Et de citer cette anecdote : «Lors d’un ratissage, il y avait un commandant qui, en découvrant le relief de la Kabylie, a reconnu qu’il n’avait jamais vu un tel maquis auparavant. C’est ce qui explique que les terroristes viennent se terrer ici. Mais ils n’oseront pas s’attaquer à la population. Ça leur serait fatal.» Notre bijoutier soupçonne des terroristes d’être planqués dans le lit de la rivière de Verkmouche qui se déverse dans la vallée de Thakhoukhth. «Ils sont probablement en bas. J’ai un cousin qui cultive de la pastèque autour de l’assif de Verkmouche et il les a rencontrés plusieurs fois.

Ils ne lui ont rien fait. Il leur est même arrivé de lui acheter des pastèques», confie-t-il. Notre interlocuteur est persuadé que les éléments du GSPC qui essaiment la Kabylie ne sont pas des Kabyles. «Même s’il y a des Kabyles parmi eux, ils n’oseront pas s’afficher», poursuit-il. Nous passons la nuit à l’auberge du Bracelet d’argent, magnifique petit hôtel avec vue sur le paradis.

La paix totale. Thakhoukhhth, la vallée de la peur Dimanche 31 août. 9h15. On quitte Ath-Yanni pour redescendre par la route de Thakhoukhth, zone ultra-sensible, éprouvée par un nombre incalculable d’attaques terroristes. «Nous, on circule ici même la nuit, sans crainte aucune», nous rassure notre ami bijoutier tout en nous conseillant de rester prudents en tant que presse.

La vallée de Thakhoukhth, près des Ouacifs, est dominée par un campement militaire dont on aperçoit aisément les baraquements. Un barrage bariolé renforcé de blocs de béton ferré veille jalousement sur le pont de Thakhoukhth. Pas de mouvement inhabituel. R.A.S. On tourne à droite pour prendre la route qui débouche sur un autre barrage, hydraulique celui-là : le somptueux barrage de Thaksebth. Celui-ci s’étale comme un lac artificiel.

«Civisme = pérennité du barrage» décline un panneau en bleu. Des bancs publics surplombant l’ouvrage hydraulique proposent une halte romantique aux gens de passage.

Ainsi, la route qui va de Thaksebth à Ath-Yanni et qui pousse jusqu’à Thikjda s’impose comme la route touristique par excellence de la Grande Kabylie. Encore faut-il que les investissements suivent comme le préconisait le maire de Yakouren. 10h05. Nous descendons jusqu’à Assif-Aissi avant de transiter par la zone industrielle.

Rififi autour de l’immense bidonville de Assif-Aissi. «On veut les déloger pour installer la voie ferrée qui va desservir la banlieue de Thizi-Ouzou», explique Mourad.

Les rails de la nouvelle voie sont visibles sur la route menant vers Fréha. Petit détour par Thala-Amara, avant de recouper la RN12 pour nous retrouver au beau milieu de la plaine de Fréha. Nous nous engageons ainsi sur la route de Aghriv avant de rouler jusqu’à Azzefoun. Les estivants continuent d’affluer vers les plages. En revanche, celle de Sidi Khelifa est clairsemée. Nous perçons jusqu’aux collines reculées de la commune d’Ath-Chaffaâ. Nous passons près d’Oulkhou.

Nous continuons ainsi jusqu’au village d’Igoujdal. Ahmed nous reçoit gentiment et se prête à nos questions. Après une heure délicieuse, nous reprenons la route.

Dans les valons d’Ath-Chaffaâ, on nous indique un hameau isolé, à flanc de montagne, toujours déserté par ses habitants qui l’ont quitté nous dit-on, en 1994.

Sur le chemin du retour, 15h passées. Nous quittons Azzefoun pour Thigzirth en surfant sur une jolie bande côtière. Thigzirth, située à 40 km au nord-est de Thizi-Ouzou, affiche une ambiance festive de fin d’été à l’image de l’ancien port réaménagé en zone balnéaire au grand bonheur des estivants, et dont les bassins sont envahis par les nageurs.

Les plages de la ville sont très sollicitées. «Les gens profitent parce que c’est la fin des vacances».

Interrogé sur l’impact du dernier attentat perpétré à Thigzirth (le 10 août dernier, une bombe avait explosé au passage d’une patrouille de gendarmes, faisant trois blessés), un villageois commente : «les commerces sont au ralenti, précise-t-il, nous avons moins travaillé depuis la mi-août. Nous tournons à 80%. Cela est dû au fait que les gens ont de lourdes dépenses à affronter, avec la rentrée scolaire.»

Notre interlocuteur nous annonce une baisse brutale des prix dès le 1er septembre à concurrence de 50%. Et de conclure : «Vous savez, les gens sont habitués. Voilà presque vingt ans que cette situation dure, ce n’est pas quelque chose de nouveau pour nous.»
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